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WE COMPLIQUE POUR LE TEAM TECMAS

Teams / Pilotes

 

SBK : CONTEXTE DIFFICILE POUR MATHIEU GINES

Après le premier podium de Mathieu Gines au Vigeant, le moral était au beau fixe au sein du team Tecmas-Honda-Michelin avant le quatrième rendez-vous du championnat de France de 1000 Superbike.

« Nous avions pourtant passé une journée en essais à Magny-Cours à l’instigation de Michelin, pour trouver une meilleure exploitation des pneumatiques. Sur le circuit nivernais, nous avons bien senti l’évolution mais ça ne nous a pas vraiment servi à Lédenon où nous n’avons pu mettre à profit aucune des nouvelles acquisitions tant les deux circuits sont à l’opposé l’un de l’autre » explique Michel AUZIGEAU.

Outre des essais hivernaux faussés par les conditions météo épouvantables qui sévissaient alors sur Lédenon, l’écurie berruyère, néophyte en 1000 Superbike, manquait de repères sur le circuit gardois par rapport à la concurrence. « Nous avions les références du Supersport mais ce n’est pas la même chose. Lédenon est un circuit très exigeant, où la poignée de gaz n’est ouverte entièrement que sur 2 ou 3% du tracé. Il n’est pas évident de trouver le bon compromis au niveau du set up, de bien faire fonctionner ensemble le châssis, le moteur et les pneumatiques. La puissance n’est pas toujours facile à maîtriser et le châssis est torturé dans tous les sens. De plus, pour la première fois de la saison, il faisait très chaud, avec une température de piste très élevée » précise Michel Augizeau.

Dans ce contexte difficile, Mathieu Gines faisait son job en signant le 8ème chrono des qualifications à moins d’une seconde et demie de la pole, mais lors de la première course, et alors qu’il était en bagarre pour la quatrième place dans le sixième tour, au virage du pont (un virage lent). Au freinage, la moto partait de l’avant et c’était la chute. Mathieu se relève pour repartir, mais la moto était fortement endommagée. Une grosse partie de mécanique s’engagea dans le stand Tecmas pour remettre la moto en état pour la deuxième manche tout en tenant compte de l’évolution de la piste et des observations de Mathieu. « Les gars ont fait un super boulot mais il était difficile d’offrir à Mathieu plus de sécurité au freinage… » ajoute Michel Augizeau.

Mathieu Gines a un tel feeling qu’il s’adapte à toutes les conditions de course. Avec une efficacité rare mise au service d’une détermination jamais démentie… Dans la deuxième manche, il sut trouver le juste milieu entre l’attaque et la sécurité. Pour finalement décrocher une belle sixième place au terme d’une course éprouvante.

SSP : ENJOLRAS FORFAIT…

Coup de théâtre en 600 Supersport avec le forfait de Julien Enjolras. 

La raison ? Michel Augizeau tente une explication : « Julien n’arrive pas à trouver le bon feeling sur la moto qui lui permettrait de s’exprimer complètement. Il est comme dérouté. On a pourtant fait venir un spécialiste des suspensions d’une autre marque à la demande de Julien Enjoleras pour l’aider à résoudre le problème sans vraiment trouver la solution.»

Tecmas connait pourtant bien la CBR600RR. Avec cette même moto, Mathieu Gines a été vice-champion de France en 2011. Enfin, pas tout à fait la même moto puisque la suspension était différente. Et la suspension, c’est justement là où le bât blesse…

Pilote expérimenté (il a d’ailleurs été recruté pour ça), Julien Enjolras n’a jamais pu faire évoluer la moto et ça, pour un pilote, c’est toujours difficile à accepter. « Il n’a pas accepté de ne pas être tout de suite dans le coup. Il n’a pas compris qu’il lui fallait du temps pour s’adapter à un style de pilotage nouveau pour lui » avance Michel Augizeau.

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