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Sébastien Gérard #65 : Il n’est de rêve trop grand…

Teams / Pilotes

1er podium en catégorie Superbike aux côtés des pilotes français d’élite: Sébastien Gimbert & Grégory Leblanc !
 
11ème au Mans (général) et 5ème de sa catégorie, il est malencontreusement victime d’une lourde chute survenue au Bol d’Or sur lequel il était engagé au sein du Team ECS69 aux côtés de Jimmy Maccio, Mick Mécène et Jean-Edouard Aubry. Sa fracture du bassin lui coûte la seconde manche à Nogaro à laquelle il ne peut participer. Tout juste sorti de convalescence il termine 6ème de sa catégorie sur l’épreuve de Lédenon début juin…pour enchaîner avec un week-end à Magny Cours lors duquel il passe du statut d’inconnu à celui de révélation…
 
Sébastien Gérard (Honda) doit sa remontée héroïque à la monte de pneumatiques Michelin pluie. Un choix inhabituel de sa part qui lui permet de sortir de l’anonymat du milieu de grille pour le faire entrer ainsi que ses partenaires, dans la lumière.  « Au cumul des  deux manches, je me retrouve 3ème du classement scratch derrière Gregory Leblanc, Sébastien GIMBERT, et leader de la catégorie Stock devant Nicolas SALCHAUD et Baptiste GUITTET. Je dois maintenant avoir une moto performante dès les premiers essaies pour pouvoir être tout de suite dans le bon groupe. »
 
Retour sur un week-end qui ne laissait présager d’une issue aussi singulière.
 
Avec seulement 15 jours de repos depuis la 3ème épreuve, nous sommes déjà à mi-championnat. Depuis la dernière épreuve, les douleurs musculaires persistent au niveau du bassin, mais je n’ai aucune appréhension sur un circuit moins contraignant que Lédenon. Pour un début de mois de juillet, les caprices météorologiques seront de la partie…Bienvenue sur l’étape nivernaise du championnat !
 
            Le vendredi est consacré aux essais libres.
Dès la première session, la moto semble performante, malgré des pneumatiques usés je suis en petit 1 ‘44’’. Il ne manque pas grand-chose pour que la moto soit encore plus compétitive en châssis. Par contre côté moteur, pas de miracle, il ne faut pas espérer pouvoir luter. Cependant, côté réglages, nous ne sommes pas partis dans la bonne direction, et au lieu d’améliorer son comportement, il se détériore…
 
            Le samedi matin, place à la séance qualificative qui définira la position sur la grille de la course 1. La monte de pneus neufs améliore grandement le comportement de ma moto comparativement à la seconde séance d’essais, mais en revanche pas par rapport à la première. Déroutant…Aux ¾ de la séance un drapeau rouge nous est présenté suite à l’apparition de la pluie, à ce moment là je suis 12ème. Quelques instants plus tard, la piste ayant séché, nouveau départ est donné pour 5 minutes. Il m’est difficile d’avoir un tour clair, je suis gêné et perds 2 places, je pointe à la 15ème position…départ 5ème ligne.  
 
            17 :00 : Départ de la course 1
Nous prenons place sur la grille lorsqu’une averse fait son apparition sur 2 parties du circuit: à Adélaïde ainsi qu’au château d’eau qui représentent les deux plus gros points de freinage du circuit. La piste est déclarée « WET », nous faisons le choix de partir en pneus slicks comme le reste du plateau. Trop prudent je perds des places, et m’emploie à remonter aux avant postes, lorsqu’à mi-course, subitement je perds de l’adhérence au niveau du train avant puis quelques tours plus tard sur l’arrière. Je contiens l’attaque de mes concurrents jusqu’au dernier tour, et termine en 12ème position au général et 6ème du classement de la catégorie Stock.
 
Dimanche, place au WARMUP
Insatisfait du comportement de la moto lors de la précédente course, nous avons remis en cause nos modifications châssis et repartons sur une configuration de base, choix motivé par l’analyse de l’acquisition de données faite par GEOMOTO. Encore une fois la pluie fait son apparition lors des premiers tours. Malgré un pilotage sur la réserve, je réalise des temps au tour plus rapides que lors des runs précédents… Je suis donc extrêmement confiant pour la seconde course, même si je perds 2 places sur la grille. Car en effet les temps réalisés lors de la course 1 définissent la place sur la grille de la course 2.
 
            16 :30 : Départ de la course 2
Je prends un bon départ et pointe en 13ème position. Je prépare mon attaque sur Gabriel PONS quand ce dernier casse soudainement son moteur, ce qui me contraint à rendre la main pour ne pas le percuter, me faisant dépasser par 2 concurrents et perdant le contact sur le groupe composé de Greg Black, Baptise Guittet, David Perret…
 
Le ciel est de plus en plus menaçant, je commence ma remontée en alignant des chronos en 1’43’’7, puis 1’42’’9, les setting d’FMP Racing Bike me permettent de tirer la quintessence de ce châssis. J’ai pratiquement refait mon retard quand la pluie s’intensifie. La Direction de course nous présente le drapeau rouge pour nous permettre de chausser des pneus adapté à ces conditions perçues comme une tradition locale…
 
Nous optons pour chausser la moto en pneus pluie. Choix qui, dès les premiers tours de piste ne s’avèrera pas être le bon puisque la piste est presque sèche, mais tout le monde est logé à la même enseigne…
 
La piste est très humide sur une partie du circuit et la majorité des pilotes partent en pneus pluie pour un run de 8 tours. Je prends la mesure de la piste et fais un départ prudent.
Gimbert prend le meilleur départ suivi de David Muscat qui le double pour prendre la tête. Grégory Leblanc reste dans sa roue. Parti de loin, public, speaker et pilotes restent médusés par ma remontée fantastique avec ma moto stock équipée de pneus pluie Michelin. Aux avant-postes, Muscat et Leblanc s’échappent. Leblanc passe Muscat au 6ème tour alors que je remonte à la 3ème place à 5 secondes de la tête de course !  La piste étant séchante, les pneus pluie de la majorité des pilotes se dégradent rapidement.  Je ne cesse d’accroître mon rythme. Au tour suivant, j’ai repris 2 secondes. Tant et si bien qu’à l’abaissement du drapeau à damiers je n’ai que quelques secondes de retard sur le leader Kawasaki SRC Gregory LEBLANC !!!
 
Merci à toute mon équipe qui a fait du super boulot, ainsi qu’à : FMP Racing Bike, Honda France, BPM Honda, Kutvek kit graphique,  Pur’isolation, Jyplast Composites, M/Morel, Moracco, Motul, Circuit de Bresse, La guinguette Don Camillo, Matsa, la carrosserie Clair, BUB Composites, Garage Sinibaldi…
 
Bien entendu on parle de ma performance, mais dans l’ombre il y a toute mon équipe qui a fait un super travail : Jean-Baptiste NICOD, Sébastien DUBOST, Damien GALL et ma femme Tiphany, qui ont géré la crise avec sang froid et ont accompli tout le travail en amont je n’ai effectué que les 20% restant sur la piste et ne compte pas m’arrêter là.
 
Deux mois de trêve estivale et le prochain rendez-vous du championnat se tiendra sur le circuit Carole (93) le 30 août !
 
Seb #65
 
 
La course de Sébastien Gérard en questions…
 
La concurrence est rude sur le plateau Superbike cette saison, niveau très relevé, omniprésence de Kawasaki… quel est ton ressenti lorsque tu réalises que tu passes la ligne d’arrivée signant la 3ème marche du podium ?
 
« Avant toute chose, j’ai “offert” la victoire à Michelin, ainsi que la couverture médiatique qui y afférent, mais je tiens à préciser qu’à l’accoutumée je roule DUNLOP. Je me suis permis cette exception, puisque à ce jour je n’ai pas officiellement de partenaire pneumatiques et que pour des raisons évidentes d’ordre économique j’ai préféré passer un train de pneus qu’il me restait des années précédentes.
 
Lorsque j’ai passé la ligne d’arrivée en seconde position, sur le coup j’ai tout de suite pensé qu’il me manquait 1 tour pour revenir sur Greg et tenter de le dépasser: j’espérais juste avoir pris suffisamment d’avance pour peut-être monter sur le podium en stock. Par contre de la à monter sur la 3ème marche du scratch….
 
Le niveau est extrêmement relevé sur ce championnat d’élite Française. Je me suis fixé comme objectif d’apprendre la catégorie, les pneumatiques. Après quelques années en Promosport 1000, le pilotage n’a rien à voir. Ce résultat me relance pour le podium final, même si je suis parfaitement conscient que le matériel dont je dispose est loin d’être aussi performant que la concurrence. Je me retrouve à nouveau dans le top 5 en stock et au pied du top 10 au scratch. Et puis cela génère des retombées médiatiques qui sont vitales à notre sport et à nos partenaires. Donc je suis ravi d’entrer dans cette dynamique et de contribuer par mes résultats à leur mise en lumière.
 
Peux-tu me présenter ta Belle ?
Ma machine est une HONDA CBR1000 SP fournie par Honda France via la concession BPM Honda qui se situe à PERONNAS (01) et qui m’aide depuis 2007. On lui a retiré ses carénages et équipements de route pour y mettre un carénage BUB Composite avec une déco KUTVEK, un boitier/Faisceau KIT HRC, la partie Cycle a été confié à FMP Racing Bike/Öhlins, la transmission et le freinage sont confiés à MORACO/ DID/ SBS, quand au moteur c’est l’expérience de Bernard SINIBALDI qui a toute notre confiance,  étant donné le règlement de la catégorie STOCK ça se limite à une simple métrologie.
 
Tu reprends prochainement le championnat du monde d’endurance au sein de l’équipage ECS69 emmené par Lionel Herveux, et avec pour co-équipier Jimmy Maccio qui lui aussi ce week-end a accompli de belles performances ? Est-ce que cela a boosté tes objectifs pour la suite du mondial ?
 
Et non ! Je ne participe malheureusement pas au championnat du monde d’endurance au sein d’ECS69. Lionel Herveux m’avait demandé de venir en tant que 4ème pilote pour le bol d’or. Suite à la blessure de Jean-Edouard AUBRY, Lionel m’a titularisé, mais malheureusement nous n’avons pas été épargnés par les conditions de piste piégeuses et la météo.
 
En revanche un guidon aux 24h du Mans me tenterait bien, pour faire encore mieux que le résultat de 2013 avec Honda #51 du Réseau Honda Moto,  ce serait super.
 
En termes de retombées médiatiques pour tes partenaires tu as assuré ce week-end leur présence au sein des médias et de la presse en montant sur la 3ème marche du podium dans le championnat d’élite national en vitesse… quel impact et avantages si des entreprises désirent te soutenir prochainement ?
Grâce à l’aide de mes fidèles partenaires que je remercie du fond du cœur,  j’ai pu participer à toutes les courses du championnat, mais je reste perplexe et inquiet quant à la poursuite de la saison en cours et pour l’année prochaine. En l’absence de nouveaux sponsors, je risque certainement de ne pas pouvoir participer à la finale à Albi, ce qui me priverait encore de deux courses sur 12 au total et porterait mon absence à un tiers de la saison.
 
L’avantage d’être partenaire ?
-Etre invité sur le championnat d’élite et vivre les courses de l’intérieur
-Révéler le dynamisme de votre entreprise en soutenant un sport haut de gamme
-Associer votre image à un championnat qui réunit un grand nombre de spectateurs, et qui génère de belles retombées médiatiques et presse
-Développer des opportunités d’affaires…et plus encore !
 
Pour tout renseignement, je vous invite à me contacter :
Sébastien : contact@sebastiengerard.fr ou à contacter Ride-R Media mon Agence de Communication

Sur info de Ride-R Media pour Sébastien Gerard #65 en Superbike