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Des confits … mais pas « déconfit » !

Teams / Pilotes

Nogaro / Gers / Sud Ouest. La plaque tournante du canard mais également un lieu clé des sports mécaniques avec son circuit mené de main de fer par le fringant octogénaire André Diviès !

Ici comme au Mans la météo est instable et le weekend va être ponctué d’averses et coups de vent frais.

Vendredi matin, on passe entre les gouttes et je me régale sur une piste sèche. Ce qui me permette de ma placer au 4ème rang. L’après midi, nous faisons de gros changements sur la moto car celle-ci se trouvait trop basse et frottait dans les virages en appui particuliers à Nogaro. Dès les premiers tours je me sens mal à l’aise et vais rapidement à la faute. La machine est bien endommagée mais Mickaël Thuillier, mon mécanicien va tout remettre en ordre pour les séances qualificatives.

Samedi matin la piste est séchante et je me sens bien sur la moto. Après un premier run en pneus pluie je rentre tôt pour mettre les pneus slicks. Comme au Mans, ma stratégie paye et je prends la pôle position ! A Nogaro, il y a une grande tour qui affiche le classement. Je suis donc ravi de voir un beau #20 au sommet. Malheureusement une erreur de l’organisateur m’empêche de faire un dernier tour chrono, alors qu’il restait 10s de séance (affichée), le drapeau à damier fut sorti. Je n’ai pas le droit à un dernier tour chrono. Vous comprendrez que mes camarades de jeu ne m’ont pas attendu et je finis 4ème de la séance et manque ainsi la première ligne … Je suis un peu frustré mais quand même content de confirmer mon niveau de compétitivité.

L’après midi il pleut pour la deuxième séance de qualification, la piste est trempée. Encore une fois je suis très mal à l’aise dans ces conditions. Je pars sur un faux rythme et termine 18ème dans la douleur. Point positif, ce manque de performance flagrant sur le mouillé va nous éclairer sur une piste de réglage également valide pour les conditions sèches. Je me régale à mieux cerner le comportement de ma Mashine, la communication passe vite et bien.

Dimanche la météo semble plus clémente puisqu’il ne pleut pas mais la température a bien chuté. Quel va être mon niveau de performance sur le sec ? Les réglages définis vont ils être les bons ? J’arrête rapidement de me poser des questions et me positionne à droite de la deuxième ligne. Les feux rouges s’allument. A l’extinction je jaillis de la grille et rentre en tête dans le premier virage ! La meilleure sensation du monde. Malgré tout je reste prudent et Louis Bulle ne me laisse pas à ma joie bien longtemps ! Tour après tour je perds quelques places et retrouve mon rang des essais. Comme supposé, mon rythme de course n’est pas assez élevé pour suivre ces excellents pilotes. Je m’applique alors à être constant et améliore mes meilleurs temps. En fin de manche, passe 5ème, c’est mal me connaître que de croire que je vais m’en contenter. Au dernier tour, je double, dans le dernier virage. Je finis un heureux 4ème de cette première manche.

Du coup, je valide les réglages du matin et décide même d’aller un peu plus loin. J’en ressens les bénéfices dès le tour de chauffe. Je suis donc gonflé à bloc pour prendre un autre départ « canon » car cette fois je pars de la 18ème position. Bingo ! Je « saute » deux lignes et me retrouve en 7ème place au premier virage. Cependant ma moto fait rapidement un bruit suspect. Mon échappement est en train de rendre l’âme. Je décide de poursuivre la course malgré une moto qui perd de la puissance en haut et devient très agressive à bas régimes. Il me faut donc pas mal de temps pour doubler et les leaders sont bien loin. En fin de course je me fais passer par 2 concurrents. Cette fois ci je ne pourrai pas les croquer dans le dernier virage, je ne passe que Frossard. Je finis donc 5ème.

Ce fût donc un weekend solide. Sur piste sèche ou séchante j’ai pu m’exprimer. Il me reste encore une grosse seconde au tour pour pouvoir me mêler à la lutte de tête mais mon nouveau moteur sera prêt pour la prochaine. Ce devrait déjà être une demi seconde de gagnée. A moi maintenant de peaufiner mon pilotage et mes réglages avec l’aide de Micka dont le dévouement est exceptionnel. Merci à lui, il est une pièce majeure de mes succès.

Prochaine étape Lédenon dans le Gard en Mai. Le circuit le plus proche de chez moi. Un circuit d’homme, à fort dénivelé qui demande gros cœur et précision. J’ai hâte d’y être.

Merci à tous de votre soutien

Hugo#20